C’est chaque jour maintenant que l’ipomée offre une ou deux fleurs. Elle pousse bien : ses lianes s’enroulent élégamment et vont même de l’autre côté de la canisse, ce qui n’était pas prévu. Il s’agit donc de faire ressortir les tiges pour les accrocher de l’autre côté.
Face à elle, le mur blanc de la cour, à l’ombre le plus souvent. On sait déjà qu’en novembre, le 26 exactement, jour de la Ste Catherine où tout prend racine, on plantera à son pied les graines de roses trémières et quelques belles-de-nuit. Mais on voudrait poser un treillis pour y faire pousser une jolie plante grimpante. Oui mais voilà, quoi ? Du chèvrefeuille ? Un jasmin ? Une clématite ? Ah oui, pourquoi pas une clématite… L’Armandii, on se souvient de son parfum….
clématite armandii - Page 2
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Face à l'ipomée.
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Moisson.
Alors qu’on longe en voiture la Plage dorée entre Bandol et Sanary, s’arrêter, se garer, descendre sur le sable et y rester un moment avant de repartir.
Repérer la première clématite Armandii en fleurs.
Se régaler à poursuivre la lecture de la correspondance de Stefan Zweig et Romain Rolland. C’est la lecture du matin.
Montrer à une jeune collègue qui apprend à tricoter comment changer de pelote de laine sans faire le moindre nœud.
Etre là, près de quelqu’un qui vit une épreuve. Lui dire qu’on sera là tout le temps qu’il faudra parce qu’on sait que ce sera long.
Etre accompagnée par quelqu’un quand il faut s’occuper d’un problème grave. Lui dire merci et s’entendre répondre qu’il sera là tant qu’il le faudra.
Au rez-de-chaussée de la maison, faire un grand ménage de Printemps.
Ecouter les concertos n°3 et n°4 de Beethoven.
Ecrire quatre pages.
Prendre le café du midi sur la terrasse, parce qu’il commence à faire doux.